Un article sponsorisé permet de toucher le lectorat d'un blog, de bénéficier d'une forme de publi-éditorial... même si, peu à peu, ce procédé est devenu sujet à controverses, on ne peut pas nier son excellent rapport qualité / prix pour l'annonceur. Et même si, bis, une récente inflation sur le prix demandé par les blogueurs (entendu récemment en rendez-vous, un "300 €", soit 6 fois le montant d'un feuillet pour l'ex-journaliste que je suis, qui se rendait en zones de guerre pour ramener de l'info et passait trois jours sur un même article pas plus tard que l'année dernière !) un annonceur sera souvent ravi de recevoir quelques centaines, quelques milliers, quelques millions (soyons fous) de visiteurs de plus.
Un groupe Facebook publicitaire se conçoit aussi, peut-être, comme un élément fédérateur de la communauté en création, quand la marque décide de s'inscrire dans ce schéma. Mais un groupe, pas un statut.
Or un tweet, c'est un vague statut. Alors acheter un tweet ?
On achète du vide, une minute de l'espace-temps sidéral et de la time-line d'un nombre indéterminé d'inconnus, en 140 caractères contre 1500 signes pour un feuillet journalistique, et aussi peu de retours que ce soit quali ou quanti... SCRIBES choisit de ne pas s'engouffrer dans cette voix, que dis-je dans cette bulle, certes rentable - cette fois, pour les agences - mais calculée à tellement, tellement court terme, et toute prêt à claquer entre les doigts des gonfleurs...
Nous préférons privilégier les relations durables, le sens, le fond, le profond même, à la forme, au format, au vide même.
Charles, ex-journaliste, consultant SCRIBES
et Marlène, directrice associée de SCRIBES